La Déclaration du Conseil des Peuples Indigènes
Il est de notoriété publique que, depuis de nombreuses années, le monde traverse une grave crise climatique. Les principaux responsables de cette crise n’assument pas leur responsabilité politique et humaine dans la résolution de ce problème. En conséquence, l’équilibre harmonieux entre l’humanité et la Terre Mère a été rompu, mettant en danger le présent et l’avenir de la vie sur Terre. Nous, les Premiers Peuples, sommes profondément connectés avec la défense et la préservation de la nature ; c’est une part essentielle de notre existence. Tout au long des années, nous avons averti le monde de cette crise systémique et du fait que nous devons retrouver notre dignité et notre responsabilité dans les soins de la vie. Les peuples indigènes possèdent 32 % du territoire mondial et 80 % de la biodiversité la mieux conservée de la planète, ce qui représente une contribution fondamentale à la lutte contre la crise climatique.
À cette occasion, grâce au soutien de frères et de sœurs qui ont la même conviction et le même souci de préserver notre Terre Mère, et à nos ancêtres qui ont enduré une lutte énorme pour maintenir des solutions à la crise climatique actuelle à laquelle nous sommes confrontés, nous avons réuni un groupe de dirigeants de différentes nationalités, avec une représentation dans différents pays, chacun avec sa propre expérience de lutte et un message commun pour faire face à cette crise mondiale.
C’est ainsi qu’a été créé le Conseil des Peuples Indigènes de l’Alliance mondiale pour les droits de la nature, où nous nous renforçons en tant que peuples et nations indigènes afin que notre voix, et celle de la Terre Mère, puisse être entendue par les États nationaux et le monde entier.
En tant que Conseil des Peuples Indigènes, nous réaffirmons que l’autodétermination de nos peuples et territoires, de la nature et de tous ses êtres doit être reconnue et respectée.
Nous exigeons une révision des politiques économiques des gouvernements nationaux, régionaux et locaux, dans laquelle on cherche des alternatives différentes, basées sur le Buen vivir – vivre bien et non sur l’exploitation des soi-disant ressources naturelles dans nos territoires et dans le monde. Ce que la société moderne considère comme une ressource naturelle, les peuples indigènes le considèrent comme une source de vie.
Nous demandons instamment que les droits de la nature et les droits de la Terre Mère soient inclus dans les constitutions des pays et soient reconnus par les organismes internationaux, tels que les Nations unies.
Nous sommes contre les fausses solutions au changement climatique et à cette crise proposées par le gouvernement. Les intérêts financiers et industriels ne permettent pas ce changement. Nous exigeons que les États-nations cessent d’avancer dans de fausses solutions telles que le commerce du carbone, qui est dominé par les multinationales et les industries des hydrocarbures.
Nous pensons qu’il faut respecter strictement les accords et les engagements adoptés par les gouvernements pour faire face au changement climatique. Par conséquent, nous demandons une évaluation approfondie de l’utilisation des ressources pour ces accords et exigeons un engagement réel pour les pays qui ne les respectent pas.
Nous, en tant que collectif de protecteurs, voulons nous assurer que le caractère sacré de l’eau est protégé pour inclure les sources, les zones humides, les océans, les rivières, les étangs, les aquifères et tout corps qui contient de l’eau. Car l’eau est l’essence de toute vie et la vie ne peut fonctionner sans eau propre. En outre, nous voulons aussi nous assurer que les fôrets et les territoires qui assurent nos moyens de subsitance soient protégés.
En tant que nations et peuples autochtones, nous veillerons à ce que notre voix soit entendue. Nous appelons chacun à s’engager à défendre, respecter et protéger notre Terre Mère. La crise climatique et écologique ne touche pas seulement certains, mais elle concerne l’humanité et toute vie en péril. Nous demandons aux Nations Unies de déclarer une crise climatique et mondiale.
Nous appelons également les frères et sœurs des peuples indigènes, de différentes parties du monde, à rejoindre cette cause, à faire partie de ce Conseil indigène, et à protéger ensemble la Nature en tant qu’entité porteuse de droits.
Si vous êtes un représentant indigène et que vous souhaitez promouvoir et garantir les droits de la nature, devenez membre du Conseil des Peuples Indigènes du GARN ici :
Il est de notoriété publique que, depuis de nombreuses années, le monde traverse une grave crise climatique. Les principaux responsables de cette crise ne prennent pas la responsabilité politique et humaine de traiter le problème. En conséquence, l’équilibre harmonieux entre l’humanité et la Terre Mère a été rompu, mettant en danger le présent et l’avenir de la vie sur terre. Nous, peuples et nations indigènes, sommes profondément liés à la défense et à la préservation de la nature ; c’est une partie essentielle de notre être. Au fil des ans, nous avons mis en garde le monde contre cette crise systémique et civilisationnelle, et contre le fait que nous devons retrouver notre dignité et notre responsabilité en matière de soins de la vie. Les peuples et nations autochtones possèdent 32% du territoire mondial et 80% des territoires biodiversifiés les mieux conservés de la planète, ce qui représente une contribution fondamentale à la lutte contre la crise climatique.
À cette occasion, grâce au soutien de frères et de sœurs qui ont la même conviction et le même souci de préserver notre Terre Mère, et de nos ancêtres qui ont enduré une lutte énorme pour maintenir les solutions à la crise climatique actuelle à laquelle nous sommes confrontés, nous avons réuni un groupe de dirigeants de différentes nationalités, avec une représentation dans différents pays, chacun avec sa propre expérience de lutte et un message commun pour faire face à cette crise mondiale.
C’est ainsi qu’est née l’initiative du Conseil des Peuples Indigènes de l’Alliance mondiale pour les droits de la nature, où nous nous renforçons en tant que peuples et nations autochtones afin que notre voix et celle de la Terre Mère puissent être entendues par les États-nations et le monde entier.
En tant que Conseil des Peuples Indigènes, nous réaffirmons que l’autodétermination de nos peuples et territoires, de la nature et de tous ses êtres doit être reconnue et respectée.
Nous exigeons une révision des politiques économiques des gouvernements nationaux, régionaux et locaux, dans laquelle on cherche des alternatives différentes, basées sur le Bien Vivre et non sur l’exploitation des soi-disant ressources naturelles dans nos territoires et dans le monde. Ce que la société moderne considère comme une ressource naturelle, les peuples indigènes le considèrent comme une source de vie.
Nous demandons instamment que les droits de la nature et les droits de la Terre Mère soient inclus dans les constitutions des pays et soient reconnus par des organismes internationaux tels que les Nations unies.
Nous sommes contre les fausses solutions proposées par les gouvernements au changement climatique et à cette crise. Nous savons que les intérêts financiers et industriels ne permettent pas un tel changement, mais cherchent à maintenir leurs modes de vie confortables. Nous demandons aux États-nations de ne pas continuer à proposer de fausses solutions comme le commerce du carbone, qui est dominé par les multinationales et les industries des hydrocarbures.
Nous pensons que les accords et les engagements adoptés par les gouvernements pour lutter contre le changement climatique doivent être strictement respectés. Nous demandons donc une évaluation approfondie de l’utilisation des ressources pour ces accords et exigeons un véritable engagement de la part des pays qui ne s’y conforment pas.
Nous, en tant que collectif de protecteurs, voulons nous assurer que le caractère sacré de l’eau est protégé, y compris les sources, les zones humides, les océans, les rivières, les étangs, les aquifères et tout corps contenant de l’eau. Car l’eau est l’essence de toute vie et la vie ne peut fonctionner sans eau propre. En outre, nous voulons également nous assurer que les forêts et les terres qui assurent notre subsistance sont protégées.
En tant que nations et peuples indigènes, nous serons en veille et exigerons que notre voix soit entendue. Nous demandons à tous de s’engager à défendre, respecter et protéger notre Terre Mère. La crise climatique et écologique ne touche pas seulement quelques personnes, elle touche l’humanité et met la vie elle-même en danger, nous demandons aux Nations Unies de déclarer une crise climatique mondiale.
Nous appelons également les frères et sœurs des peuples indigènes de différentes parties du monde à se joindre à cette cause, à faire partie de ce Conseil des Peuples indigènes, et à protéger ensemble la Nature en tant que sujet de droits.
Si vous êtes un représentant indigène et que vous voulez promouvoir et garantir les droits de la nature, devenez membre du Conseil des Peuples indigènes de GARN ici :